1. |
N'entre pas sans désir
05:35
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Comme des revolvers
Rivés au plafond, nos yeux
Au cœur de la tempête
Navires en dérive, nos corps
Devenus somnifères, assommant nos prières, nos lèvres
Scellées par le silence, nos secrets bien gardés
Emportés par le vent
Ami n’entre pas sans désir
N’entre pas sans désir
Ami n’entre pas sans désir
N’entre pas sans désir
Il n’en tient qu’à nous
De fuir ce désert immense
Il n’en tient qu’à nous
De quitter nos tombes
On se sauve ou s’enterre
Trop de temps passé, penchés sur nos blessures, nos bleus
Accros à la douleur, de nos mots, de nos peines
La noirceur nous emporte
Ami n’entre pas sans désir
N’entre pas sans désir
Ami n’entre pas sans désir
N’entre pas sans désir
Faut-il faire naufrage
Perdre de vue l’horizon derrière
Faut-il se détruire pour se reconquérir
Que le vertige nous emporte
Ami n’entre pas sans désir
N’entre pas sans désir
Ami n’entre pas sans désir
N’entre pas sans désir
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2. |
Tu me cherches
03:31
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Tu me cherches, mais tu ne me trouves pas
Oh dis-moi ce que tu vois
Sur mes lèvres un rouge scintillant
Oh dis-moi ce que tu vois
Sur la piste je ne danse que pour toi
Oh dis-moi ce que tu vois
Si je m’approche doucement de toi
Oh m’ouvriras-tu les bras
La musique monte et je m’éloigne
Tu me repères
Mon cœur s’emballe
Peut-être que tu t’approcheras
Peut-être que tu me reconnaîtras
Malgré la peur en toi
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3. |
Ah ouh
03:25
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Lent dehors la nuit
Sur la route infinie
En sens interdit
Insoumise je m’enfuis
Là dans mon angle mort
Se cachent les remords
Des souvenirs encore
Me font perdre le nord
Ouh ah ouh ah ouh
Insensé désir
Mon corps ne sait mentir
Au milieu des soupirs
L’envie de revenir
Les kilomètres à l’heure
Accélèrent et mon coeur
S’accroche malgré la peur
De loin je t’aimerai
Même à des milles
Tu me tiens serrée dans ta mire
Je me défile
L’amour illusoire élixir
Devant moi se dessine
Un horizon sans toi
Dans les heures clandestines
Ma vie reprend sa voie
Enfin je m’imagine
Blottie dans d’autres bras
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4. |
Jupiter
02:37
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5. |
Le vent
04:56
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Le vent souffle fort
Ma tête tourne encore
Oublions nos torts
Le tourbillon de nos désaccords
Je vois les jours qui te pèsent
Je vois les jours qui nous pèsent
Tu me retiens auprès de toi
Tu me demandes plus de temps
Avant de partir
Le vent souffle fort
Pendant que tu rêves encore
Fait trembler mon corps
Ce chagrin qui me dévore
Tout ce qui me berce et m’endort
N’a plus d’effet sur moi
Tu me retiens de changer de décor
Tu me regardes perdre le nord
Notre amour qui respire encore
N’a plus d’effet sur moi
Tu me demandes d’y croire encore
Mais moi je tombe
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6. |
Du haut des miradors
03:37
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Déjà dix ans et tu ne m’as jamais quittée
Dans le tram
Je me revois
Te contempler
Du haut des miradors
Sous ton charme je suis tombée
Ville aux mille visages
Ville sœur pour l’éternité
Quand je ferme les yeux, je te retrouve en un instant
Quand je ferme les yeux, je te vois suspendue à mes bras
Ouh ouh ouh
Depuis mon départ
Le Tage coule en moi
Venue de tes collines
Une complainte
Me ramène toujours à toi
Dans les rues de Montréal
Ton écho fait valser mes pas
Lisbonne chaque soir
Je m’endors au creux de tes bras
Quand je ferme les yeux, je te retrouve en un instant
Quand je ferme les yeux, je te retrouve comme avant
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Lisbonne Télégramme Montreal, Québec
Lisbonne Télégramme est formé de François Dufault
(guitares)
et Maritza Bossé
Pelchat (voix).
Le duo se plaît à créer des ambiances et à évoquer des images cinématographiques. La poésie se pointe ici et là à travers leurs paysages musicaux.
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